Terrible massacre dans un hôpital de Gaza
Plus de 500 personnes ont été tuées dans le bombardement inattendu de l'hôpital Al-Ahli de Gaza, un établissement qui accueillait plus de 2 000 personnes, dont des réfugiés gazaouis fuyant les bombardements israéliens.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a directement désigné une frappe aérienne israélienne comme responsable du massacre. De son côté, Benjamin Netanyahou a indiqué sur Twitter qu'une roquette ratée du Jihad islamique était à l'origine de ces centaines de morts.
Les autorités locales estiment qu'il y avait environ 2 000 personnes réfugiées dans l'hôpital : parmi elles, un quart sont décédées et un autre quart ont été blessées à des degrés divers.
Al Jazeera rapporte que l'attentat a eu lieu dans la cour de l'établissement de santé, de sorte que des dizaines de corps se trouvent encore sous les décombres.
En réalité, après 11 jours de bombardements, cette attaque a été la plus meurtrière à ce jour et le nombre de Palestiniens tués s'élève désormais à 3 500, tandis que le nombre de blessés dépasse largement les 12 000.
Dans une déclaration, le Hamas a condamné "l'horrible massacre commis par l'occupation sioniste", qualifiant l'acte de "génocide" et notant que la plupart des morts et des blessés étaient "des familles déplacées, des patients, des enfants et des femmes".
Le chef du Hamas, Ismail Haniye, a d'ailleurs qualifié les bombardements de "tournant" dans un discours avertissant Israël qu'il serait "frappé sur tous les fronts".
Entre-temps, le porte-parole militaire israélien Daniel Hagari a tweeté que, selon l'analyse des FDI, "une roquette ennemie a été tirée vers Israël et est passée à proximité de l'hôpital qui a été touché", ce qui confirme la théorie selon laquelle le Jihad islamique est responsable de l'attentat à la bombe contre l'hôpital.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a été la première organisation internationale à condamner l'attaque, par l'intermédiaire de son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a appelé à la "protection immédiate des civils et des soins de santé".
Les survivants du massacre ont partagé sur les réseaux sociaux des images et des vidéos de la situation à l'hôpital, où les dégâts considérables se mêlent aux corps éparpillés, dans une image qui restera dans l'histoire contemporaine la plus sombre de l'humanité.